Paradise City : pointu sur la musique, pointu sur l’écologie

Plus de musique, moins de carbone

Audi Magazine

Depuis sa première édition en 2015, Paradise City n’a cessé de réduire son impact environnemental en s’engageant résolument pour la durabilité. Le festival de musique électronique avant-gardiste, dont Audi est partenaire, est aujourd’hui l’un des plus écologiques au monde. Un exemple à suivre.

Plus de musique, moins de carbone
Les purs du son

Les purs du son

Du 30 juin au 2 juillet 2023, dans le cadre bucolique du parc du château de Ribeaucourt, à quelques encablures de Bruxelles, Paradise City proposera à nouveau une affiche impressionnante réunissant ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle dans l’électro mondiale. On y retrouvera notamment deux légendes de la scène de Detroit, Moodyman et Omar S, dont les passages en Europe sont extrêmement rares, ainsi que le pape de l’ambient Christian Löffler, qui laissera résonner ses ondes poétiques ultra contemporaines. Autres artistes à suivre, le rookie de l’année Interplanetary Criminal qui cartonne dans les charts, mais aussi la décapante Hyperaktivist, vénézuélienne basée à Berlin, ou le néerlandais Job Jobse, DJ résident du mythique club De School à Amsterdam. Un line-up à faire frémir les afficionados mais dont la diversité lui permet de rester accessible au plus grand nombre. C’est en effet l’une des grandes réussites de Paradise City : une programmation pointue mais une ambiance joyeuse et bon enfant, avec la nature comme cadre. Mais en plus de tout cela, le festival brabançon se démarque aussi par une philosophie écoresponsable perceptible à tous les niveaux.

Une source d’inspiration

Une source d’inspiration

Conjuguer le respect de l’environnement et l’organisation d’un événement accueillant sur trois jours plus de 34 000 personnes, dont 4 500 restent dormir au camping, demande une réflexion en profondeur sur tous les aspects de la logistique. « Nous travaillons depuis 7 ans main dans la main avec la société CO2logic, spécialisée dans le calcul, la réduction et la compensation de l’empreinte carbone », explique Esther Koshari, sustainability manager. « Dès la première édition, le projet du festival a reposé sur la volonté d’avoir l’impact le plus faible possible mais aussi d’être une source d’inspiration pour nos visiteurs, nos artistes, nos partenaires et pour toutes les parties prenantes ».

Celia Van Vugt, partnership manager, souligne l’importance d’une approche soucieuse de chaque détail pour atteindre ces objectifs : « Cette année, nous avons par exemple inclus le petit-déjeuner dans le prix du forfait camping. Cela évite aux visiteurs d’apporter leurs propres produits, qui génèrent des déchets supplémentaires. Nous leur proposons à la place un buffet dont nous maîtrisons l’empreinte carbone. De façon générale, sur le festival, l’offre alimentaire est désormais strictement végétale à 75% ».

Premier de la classe

Premier de la classe

« Nous sommes des optimistes ». La phrase figure en introduction de la profession de foi environnementale de Paradise City. Une conviction qui se traduit en actes non seulement pendant l’événement mais également tout au long de l’année avec un travail sur la préservation de la biodiversité, sur l’équilibre des écosystèmes et sur la protection des milieux aquatiques du parc. Le tout avec des résultats probants.

En décembre 2022, pour la deuxième année consécutive, le festival a en effet reçu le label ‘Outstanding’ – la plus haute notation – attribué par l’organisation non-gouvernementale AGF. Cette dernière, référence en matière de mesure de l’impact environnemental, a même souligné les performances de l’événement en ces termes : « Nous avons rarement constaté un reporting aussi précis et été confronté à autant de preuves tangibles ». Une distinction qui fait de Paradise City le festival le plus écoresponsable de Belgique et le classe parmi les plus ‘verts’ au monde.

L’électro en mode solaire

L’électro en mode solaire

La mobilité et l’énergie sont évidemment des points d’attention cruciaux dans l’approche durable de Paradise City. Les visiteurs sont encouragés, à travers plusieurs incitations, à privilégier les transports à faible impact pour se rendre sur le site. En partenariat avec Audi, un panneau photovoltaïque géant de 170m2 a permis de faire passer la part de l’électrique dans la consommation totale de 10 % en 2021 à 30 % en 2022. Les festivaliers peuvent ainsi recharger leurs téléphones dans les ‘recharge zone’ Audi et se détendre en savourant un jus de fruit ou en profitant d’un massage. « Nous pouvons toujours continuer à nous améliorer », poursuit Celia Van Vugt. « Chaque progrès nous pousse à passer à l’étape suivante et à trouver de nouvelles solutions pour réduire de façon encore plus significative notre empreinte environnementale. Nous souhaitons par exemple augmenter la part d’énergie électrique sur le site, comme nous le faisons avec Audi, y compris pour ce qui concerne les différentes scènes ». L’engouement suscité par Paradise City, sur le plan de la durabilité comme sur le plan artistique, ne peut que nourrir cette ambition et propulser le plus vert des festivals belges vers de nouveaux horizons musicaux en harmonie avec la nature.

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