La conduite autonome suit sa feuille de route│Audi Belgique

La conduite autonome suit sa feuille de route

Audi Magazine

La conduite autonome n’est pas une fantaisie : elle va devenir un jour réalité. L’industrie automobile y croit fermement, Audi en tête. La marque aux quatre anneaux vient d’ailleurs de présenter trois concept cars centrés autour de cette technologie. Mais que sait-on de la conduite autonome aujourd’hui ? Audi fait le point avec vous.

Constamment évoquée lorsque l’on parle de l’évolution de la mobilité, la conduite autonome poursuit son développement au gré des possibilités technologiques existantes. Comme toutes les nouvelles formes de mobilité avant elles, elle est également entourée de mythes. Les voitures vont-elles toutes se ressembler ? Ressentira-t-on moins d’émotions au volant ? La loi est-elle un frein à l’avancée de la conduite autonome ? Beaucoup de questions, mais déjà plusieurs certitudes : le futur est plein de promesses.

La conduite autonome suit sa feuille de route
Mythe n°1 : les voitures autonomes auront un design quelconque

Mythe n°1 : les voitures autonomes auront un design quelconque

Si la conduite autonome ne se remarquera pas forcément au premier regard, le design des voitures sera toujours très travaillé. Mais pour la vivre complètement, il faudra embarquer à l’intérieur du véhicule, où l’habitacle apparaît sous un jour complètement nouveau. Le confort – et la sécurité – des passagers reste plus que jamais la préoccupation numéro un des concepteurs automobiles, mais à un niveau encore supérieur. Dans certains cas, les sièges ne seront par exemple plus nécessairement orientés dans le sens de la route. Cette prise de liberté d'aménagement intérieur autorise la création de nouvelles expériences à bord : communication avec les autres passagers ou via des appels vidéo, travail ou simplement repos. L'espace sera maximisé, dépourvu de tout ce qui n’est pas nécessaire à l’instant T : les pédales, le levier de vitesse et le volant. Désormais, c’est la voiture qui s’en occupe.

Mythe n° 2 : le plaisir de conduite disparaît avec la conduite autonome

Mythe n° 2 : le plaisir de conduite disparaît avec la conduite autonome

La vision de la conduite autonome décrite ci-dessus paraît idyllique au premier abord, mais inquiète cependant un certain nombre de conducteurs. Le plaisir de conduite va-t-il disparaître ? Évidemment que non. Aucun constructeur n'empêchera de reprendre le contrôle de la voiture à ceux qui le souhaitent. Tout le monde aura toujours le choix de piloter ou de laisser le système s’en charger dans des situations désagréables telles que les embouteillages sur l'autoroute.

Mythe n° 3 : Dès que le logiciel sera développé et disponible, les voitures autonomes pourront rouler partout

Mythe n° 3 : Dès que le logiciel sera développé et disponible, les voitures autonomes pourront rouler partout

Ce n’est pas tout à fait vrai. Pour permettre à ces véhicules d’un genre nouveau de circuler dans les meilleures conditions, leur logiciel intégré doit pouvoir communiquer avec son environnement. Par conséquent, les infrastructures doivent inclure des feux de circulation intelligents et des capteurs routiers. Le développement de l’intelligence artificielle et de l’Internet des Objets permettra d’accélérer cette transformation, de même la couverture étendue du réseau 5G, dont la vitesse de la bande passante est un atout indéniable.

Avec des villes digitales, toutes les informations seront mieux concentrées, ce qui apportera plus de calme et de sécurité et, dans l'idéal, un trafic sans perturbations ni encombrements.

Comment roulera-t-on demain ?
Mythe n° 4 : la législation n’est pas encore prête

Mythe n° 4 : la législation n’est pas encore prête

Quand les villes seront prêtes à 100 %, il faudra que la législation le soit également. Il est logique que la conduite autonome respecte des directives bien cadrées, car cela concerne la sécurité de tout le monde. C’est la raison pour laquelle les décideurs s’activent dès aujourd’hui. Certains pays semblent déjà bien avancer sur le sujet, comme les États-Unis ou la Chine. L’Europe suit de près, en plaçant la sécurité comme priorité dans la conception des véhicules.

La conduite autonome se calcule en niveaux, ce qui revient à définir le degré de liberté que vous donnez au système pour prendre les commandes du véhicule. Il y en a cinq au total. Les deux premiers, qui regroupent des fonctionnalités telles que le cruise control ou l’Active lane assist, sont déjà très répandus et acceptés, car le conducteur reste maître de la voiture à tout moment.

Le troisième niveau, où le véhicule peut devenir autonome dans des situations de conduite lentes ou calmes jusqu’à une vitesse de 60 km/h, est déjà très développé, mais sa mise en circulation n’est pas encore officialisée malgré des tests très convaincants.

Les niveaux 4 (conduite automatisée) et 5 (conduite entièrement autonome) sont quant à eux encore en cours de réflexion, chez Audi également. Les possibilités qui les accompagnent nous donnent déjà un aperçu du futur.

Mythe n° 5 : les voitures autonomes vont devoir faire des choix de vie et de mort

Mythe n° 5 : les voitures autonomes vont devoir faire des choix de vie et de mort

Face à cette question essentielle du développement de la conduite autonome, il est important de préciser une chose : ce n'est jamais la voiture elle-même qui décide. Celle-ci réagit en fonction du code programmé par les ingénieurs. La voiture ne fait donc qu'appliquer ce qu'on lui a « appris ». Et il n'en serait pas autrement en cas de situation critique : le véhicule peut et ne veut qu'assumer les décisions et les valeurs éthiques des personnes qui la conçoivent - et les mettre en œuvre sans sa propre interprétation.

De plus, lorsque les conditions l'exigent, le contrôle peut être rendu à tout moment au conducteur, afin qu'il redevienne seul maître à bord. Les voitures autonomes ne contrôleront donc jamais tout à 100 %.

Mythe n° 6 : les voitures autonomes seront impayables

Mythe n° 6 : les voitures autonomes seront impayables

La question a également fait débat pour les véhicules électriques, et l'on voit déjà que les prix commencent à baisser. Il est toutefois normal, comme pour chaque innovation, d'y réfléchir pour les voitures autonomes. La même conclusion revient souvent : comme pour la plupart des technologies, à mesure que de plus en plus de personnes adoptent ce type de voiture, le prix baissera au fil du temps en raison des économies d’échelle.

Autre élément intéressant : comme les voitures autonomes visent à améliorer la sécurité routière, il est probable que votre voiture connaîtra moins de dommages. Les coûts de réparation et d'assurance pourraient donc diminuer. Enfin, la mobilité autonome est également envisagée comme un mode de transport partagé, surtout en milieu urbain. Vous ne pourriez donc plus être le seul à payer l'intégralité de la voiture.

sphere : une vision déjà très concrète

sphere : une vision déjà très concrète

Chez Audi, ce futur autonome prend des traits de plus en plus réalistes. Le nouveau paradigme de la « conduite expérience », mentionné au début de cet article, est au cœur du développement des trois concept cars de la famille sphere.

Chacun d’entre eux a sa propre personnalité. Il y a le SUV urbain Audi urbansphere, véritable compagnon du quotidien qui transforme la ville en havre de paix. L’Audi skysphere, coupé design et sportif qui offre des sensations inédites. Et enfin l’Audi grandsphere, berline de luxe élégante dont vous pouvez personnaliser plusieurs fonctionnalités entièrement à votre image.

Bien qu’uniques en leur genre, ces trois concepts partagent un point commun : vous devenez le centre d’attention. Quand vous le désirez, sur la pression d’un simple bouton, vous pouvez transformer leur habitacle en véritable salon et profiter d’un trajet sûr et tranquille, et consacrer du temps aux choses qui sont importantes pour vous.

Une conduite autonome de ce genre, cela vous tente ? Patience, elle est peut-être plus proche que vous ne le pensez.

Découvrez la famille sphere

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