Audi et le sport : plus de 100 ans d'exploits | Audi Belgique
La course en tête

La course en tête

Audi et le sport : plus de 100 ans d'exploits

La sportivité est solidement ancrée dans l'ADN d'Audi depuis sa création. Sous l'impusion de son fondateur, August Horch, Audi découvre instantanément le monde de la course pour ne plus jamais le quitter. Découvrez une histoire jalonnée de succès dans les compétitions les plus prestigieuses. Tout au long de ce parcours, le progrès et l'innovation ont toujours été les forces motrices d'une belle aventure qui n'est pas prête de se terminer.

Création d'Audi Sport

1978

Victoires aux 24H du Mans

13

Titres DTM

12

De 1906 à 1926 : à l'origine de l'ADN sportif Audi

De 1906 à 1926 : à l'origine de l'ADN sportif Audi

Grâce à August Horch, Audi a rapidement goûté aux joies de la victoire. Le fondateur de la marque voyait dans la compétition une opportunité unique de mettre ses modèles en avant. 

Après plusieurs succès sur des voitures portant son nom, Horch crée Audi en 1909. Il lance directement ses nouveaux modèles dans le grand bain de la compétition et n'hésite pas à se mettre lui-même derrière le volant. Sur la bien nommée Audi Type C Alpensieger, Horch gagne trois fois de suite - de 1912 à 1914 - le prestigieux Austrian Alpine Rally. L'histoire est en marche. DKW, autre marque avec qui Audi s'associera plus tard, n'est pas en reste dans les courses de motos. Son slogan ? « 1 000 victoires en deux ans ! » 

En 1914, la marque Wanderer inscrit également l'Austrian Alpine Rally à son palmarès avec le légendaire modèle « Puppchen ». Elle continuera de multiplier les succès à partir de 1928. Cette réussite éveille l'attention de Ferdinand Porsche, dont le bureau d'études développera bientôt les voitures de course pour Auto Union. 

Si les motos NSU dominent les débats en ce début de siècle, les succès de la marque sur quatre roues sont pour l'instant moins importants. Cependant, les performances des voitures blanches et leurs moteurs six cylindres survitaminés permettent à NSU de remporter la catégorie 1500cc lors du premier Grand Prix d'Allemagne en 1926.


De 1932 à 1939 : le règne des Flèches d'Argent

De 1932 à 1939 : le règne des Flèches d'Argent

Quand Audi, DKW, Horch et Wanderer fusionnent en 1932 pour former Auto Union, la course automobile est à nouveau choisie pour mettre cette nouvelle entreprise sous les feux des projecteurs. 

L'ambition est de se distinguer au plus haut niveau, dans ce que l'on appelle déjà les Grand Prix. Les célèbres « Flèches d’Argent », conçues par Ferdinand Porsche, portent au sommet les couleurs d'Auto Union à partir de 1934. Ses pilotes Hans Stuck, Achille Varzi et surtout Bernd Rosemeyer brillent pendant de nombreuses années. En 1936, Rosemeyer devient champion d'Europe, la plus haute récompense à l'époque. Sa popularité n'avait d'égal que son talent brut. 

Les modèles Type C et Type D impresionnent pour l'époque. L'Auto Union Type C affichait une vitesse de pointe bluffante de 340 km/h, tandis que la Type D était une magnifique voiture de course équipée d'un puissant moteur 12 cylindres de trois litres.


De 1908 à 1968 : NSU vers les sommets

De 1908 à 1968 : NSU vers les sommets

La marque NSU, qui avait connu ses premières heures de gloire sur deux roues, se lance dans la course automobile aux débuts des années '60. Après des débuts couronnés de succès en rallye au Tour d'Europe, NSU se découvre une spécialité : la course de côte, ou « Hillclimb », qui lancera le début de l'ère NSU/Wankel.  

Au volant d'une NSU/Wankel Spider, Sigfried Spiess remporte le German GT Hillclimb en 1965. En 1967 et 1968, il devient même champion d'Allemagne toutes catégories. Au total, les NSU ont raflé six couronnes nationales entre 1961 et 1968. Et sur la scène internationale, le constructeur a remporté pas moins de 29 championnats de voitures de tourisme entre 1962 et 1967.  

En 1969, NSU fusionnera avec Auto Union.


De 1929 à 1964 : DKW et la gloire du deux-temps

De 1929 à 1964 : DKW et la gloire du deux-temps

Le succès de DKW, c'est celui du moteur deux-temps. Après de nombreuses victoires dans la catégorie moto, la marque veut faire ses preuves dans les courses de voitures. Les premiers moteurs de 15 cv laissent place à des blocs plus puissants et la marque s'engage dans des courses de plus en plus importantes. 

Les succès majeurs sont obtenus en rallye, où la DKW 3=6 Sonderklasse asseoit sa domination aux mains de pilotes comme Walter Schlüter, Gustav Menz et Heinz Meier. Ce trio glanera les trois premières places du championnat d'Europe en 1954, Heinz Meier devenant aussi deux fois champion d'Allemagne.  

Entre 1929 et 1964, les pilotes DKW ont remporté plus de 100 championnats, 150 victoires au classement général, 35 compétitions par équipe et 2 500 victoires de classe.


De 1980 à 1987 : la domination de la technologie quattro

De 1980 à 1987 : la domination de la technologie quattro

L'apparition de la transmission quattro marque le début des performances sportives signées Audi. Grâce à cette technologie révolutionnaire, la marque domine le Championnat du Monde des Rallyes, que l'on appelle aujourd'hui le WRC.   

En 1983 et 1984, Hannu Mikkola puis Stig Blomqvist décrochent le titre suprême chez les Pilotes quand Audi domine le classement des Constructeurs en 1982 et 1984. Outre ces quatre couronnes mondiales, les quattro remportent 24 rallyes mondiaux entre 1981 et 1987. Fait remarquable, quatre de ces succès ont été signés par la Française Michèle Mouton, seule femme lauréate en WRC à ce jour et vice-championne du monde en 1982.  

De 1985 à 1987, Audi a aussi remporté trois fois la course de côte de Pikes Peak avec la légendaire Audi Sport quattro S1. Après Michèle Mouton (1985) et l'Américain Bobby Unser (1986), c'est Walter Röhrl qui écrit son nom au palmarès en 1987 en étant le premier à grimper en moins de 11 minutes. Un changement de réglementation et le goût pour de nouveaux défis poussent Audi à mettre sa transmission quattro à l'épreuve dans une nouvelle discipline : le circuit.


De 1988 à aujourd'hui : Audi entre dans une nouvelle ère

De 1988 à aujourd'hui : Audi entre dans une nouvelle ère

Après sa période au sommet des rallyes mondiaux, Audi se distingue sur les circuits à la fois aux États-Unis (avec un titre dans le championnat Trans-Am en 1988) et en Allemagne, en remportant pour la première fois le DTM en 1990. Ensuite, ce sont les Audi 80 puis Audi A4 Supertourisme qui feront briller les quatre anneaux dans les compétitions internationales et nationales. La saison 1996 est unique en son genre avec pas moins de sept couronnes simultanées : Frank Biela en Grande-Bretagne, Dindo Capello en Italie, Emanuele Pirro en Allemagne, Brad Jones en Australie, Jordi Gené en Espagne, Terry Moss en Afrique du Sud et... Jean-François Hemroulle en Belgique! 

À l'entrée du deuxième millénaire, Audi a faim de nouveaux défis et s'attaque aux courses d'endurance les plus exigeantes, avec en point d'orgue les 24 Heures du Mans. Dès sa deuxième participation, en 2000, l'Audi R8 remporte "la plus grande course du monde" ! Le premier des 13 succès dans la Sarthe d'une marque qui a aussi écrit l'histoire en 2012 en devenant la première à imposer un prototype hybride, la R18 e-tron quattro étant dotée d'une transmission quattro (non permanente) par l'utilisation de moteurs électriques sur l'essieu avant.


Outre ses exploits au Mans, Audi

Outre ses exploits au Mans, Audi revient également en DTM en 2004, encouragée par le titre chez les Pilotes de Laurent Aïello sur une Audi TT-R "privée" en 2002. Les transmissions à quatre roues motrices étant désormais interdites dans cette compétition, Audi engage dès 2004 une A4 DTM dotée d’un moteur V8 atmosphérique placé à l'avant et produisant 460 chevaux. En huit saisons, Audi décrochera cinq titres chez les Pilotes et trois titres parmi les Constructeurs avec cette voiture, pilotée notamment par Tom Kristensen, Allan McNish ou Mattias Ekström. À partir de 2012, l'A4 laisse la place à l’Audi A5 DTM et ensuite à l’Audi RS 5 Turbo DTM. Un nouveau pilote marque l’histoire : René Rast. Entre 2017 et 2020, l'Allemand remporte en effet trois titres en quatre ans.


Sachant vivre avec son temps, Audi

Sachant vivre avec son temps, Audi s'engage en Formule E dès les débuts de cette compétition de monoplaces 100 % électriques. Si les monocoques sont identiques, les constructeurs peuvent développer la chaîne de traction (qui comprend le moteur électrique, l’onduleur, la boîte de vitesses et le design de la suspension arrière). Les ingénieurs Audi proposent des solutions innovantes pour augmenter la récupération, la gestion et l'exploitation de l'énergie. Avec son duo Lucas di Grassi et Daniel Abt (remplacé la dernière saison par René Rast), Audi a remporté 14 victoires, un titre Pilotes (Lucas di Grassi) et une couronne chez les Équipes.


Après avoir clôturé le chapitre Formule E en 2021

Après avoir clôturé le chapitre Formule E en 2021, la marque s'est lancée dans une nouvelle aventure. En janvier 2022, la marque aux quatre anneaux a découvert le Dakar avec l’Audi RS Q e-tron. Cette voiture a d'emblée écrit l'histoire en devenant le premier prototype propulsé par une motorisation électrique (combinée à un convertisseur d'énergie) à remporter une étape sur le Rallye-Raid le plus célèbre du monde. Le prochain challenge ? Gagner le Dakar... avant de viser encore d'autres exploits sportifs. Il ne faut jamais renier son ADN...