Chez Audi Brussels, la révolution électrique ne connaît pas de temps morts. Depuis le lancement de l’assemblage de l’Audi e-tron, pionnière 100 % électrique de la marque aux quatre anneaux, l’usine belge continue d’illustrer son savoir-faire année après année. Le premier SUV Audi électrifié est ainsi entré dans la lumière en 2018 et, depuis fin 2022, c’est la gamme Audi Q8 e-tron qui prend sa relève. L’occasion idéale de refaire un tour dans cette antre de production, à la rencontre de celles et ceux qui donnent vie à la conduite électrique selon Audi.
Electric. Made in Belgium.
En plus de leurs atouts exceptionnels, les Audi Q8 e-tron et Audi Q8 Sportback e-tron ont naturellement quelque chose en plus : elles sont assemblées de A à Z en Belgique, dans l’usine d’Audi Brussels. Le berceau de la révolution électrique, qui a fièrement accepté la mission de donner la vie à l’Audi e-tron il y a quelques années. Pour accomplir cette nouvelle destinée, Audi Brussels a fait l’objet d’une véritable métamorphose. Tout a été repensé, réorganisé et reconstruit pour ce nouveau chapitre. Même la batterie est produite sur place. Pour aller au bout de sa démarche, l’usine a également mis tout en œuvre pour éliminer ses émissions de CO₂, à l’aide notamment de 107.000m² de panneaux solaires, de l'approvisionnement en chaleur à partir de sources d'énergie renouvelables… Le reste étant compensé par des projets de crédits carbones certifiés. Tous ces efforts, qui se poursuivent au quotidien, ont permis à Audi Brussels d’être reconnue officiellement comme neutre en CO₂ en 2018. Une première dans le monde de l’automobile. Et tous les collaborateurs y ont apporté leur contribution.
« Notre travail est apprécié et reconnu »
Lorsqu’un nouveau modèle est produit à Audi Brussels, Mohamed est toujours impliqué dans le travail préparatoire. Spécialisé en carrosserie depuis 13 ans, il se rappelle des débuts de l’Audi e-tron.
« On se demandait si on allait pouvoir y arriver. Tout était nouveau : la technologie, la carrosserie en aluminium… Nous avons analysé l’ensemble de la ligne d’assemblage, revu le processus du début à la fin et identifié les problèmes éventuels afin d’être prêt quand il le fallait. Aujourd’hui, nous poursuivons notre route avec l’Audi Q8 e-tron et très bientôt avec l’Audi Q4 e-tron. Nous avons démontré notre polyvalence, et notre travail est apprécié et reconnu en retour. Au final, c’est toute l’entreprise qui en profite. L’ambiance de travail est très bonne. Audi forme après tout une grande famille – nous nous appelons les Audianers entre nous. Tout le monde se respecte car nous poursuivons le même objectif. Chaque nouveau modèle est une belle preuve de confiance. Nous avons prouvé que nous pouvions construire n’importe quelle voiture. »
« J’aime le changement, c’est ce qui me plaît chez Audi »
Du haut de ses 26 ans, Jari est un jeune travailleur qui possède pourtant déjà 6 années au compteur chez Audi. C’est également un jeune leader, qui veille au bien-être des 44 personnes sous sa responsabilité dans le département montage.
« Je suis arrivé juste avant le passage à l’Audi e-tron. Un très grand changement à l’époque, beaucoup de formations mais un super défi à relever. La transition vers l’Audi Q8 e-tron s’est effectuée dans la continuité, avec quelques nouveautés ici et là, propres à notre place dans la chaîne d’assemblage. Chaque jour est un nouveau challenge. Nous nous préparons également à l’arrivée de l’Audi Q4 e-tron, pour laquelle je devrai superviser le processus de montage dans mon atelier. Il a fallu lui trouver une place, réfléchir au niveau organisationnel car nous ne pouvons évidemment pas élargir l’entreprise. C’est une belle opportunité pour tout le monde de travailler encore sur un nouveau modèle. J’aime le changement, et c’est justement ce qui me plaît chez Audi. J’en suis à ma troisième fonction en six ans, avec chaque fois plus de responsabilités. »
« Je suis fière de participer au succès de ces modèles »
Avec déjà 27 années d’ancienneté, Sabine fait partie des anciens chez Audi Brussels. Depuis 14 ans, elle veille à la qualité des voitures produites dans la capitale belge.
« J’étais la première femme à rejoindre ce département. Je prends ma fonction très à cœur, car une voiture bien contrôlée, c’est un client satisfait ! J’inspecte aussi bien l’intérieur que l’extérieur de la voiture au niveau de la peinture, du montage, de la conformité… L’arrivée de l’électrique était quelque chose de très enthousiasmant. Je suis fière de participer au succès de ces modèles. Nous avons choisi l'électromobilité à Bruxelles à un moment où de nombreuses autres branches n'y étaient pas encore ouvertes. Avec le recul, cela s'est avéré être un choix très audacieux mais judicieux. De plus, nous avons opté pour l’électrique tout en faisant également très attention à notre consommation d’énergie. Par exemple, l'éclairage s'éteint automatiquement dans les zones de production et de pause lorsqu'elles ne sont pas utilisées. Pour ma part, je fais également attention à la température et diminue le chauffage dès que cela est possible. »
« La résolution des problèmes m’apporte une grande satisfaction »
Julie chez Audi, cela rime aussi avec batteries. D’abord consultante et interne, elle a toujours veillé à la bonne production du cœur des Audi 100 % électriques. En quelques années, elle a été témoin d’une progression incroyable.
« Au début, nous sortions à peine quelques batteries par semaine. Aujourd’hui, c’est plus de 300 par jour ! La nouvelle batterie pour l’Audi Q8 e-tron est en production depuis janvier 2023. Je travaille principalement à la maintenance des installations pour les tests d’étanchéité et le contrôle électrique de la batterie. Notre objectif, c’est de s’assurer en permanence que tout fonctionne afin que la production suive son cours sans interruption. Je suis très souvent auprès des ouvriers, je discute avec eux de ce qui va ou ne va pas. Je suis également en contact avec les fournisseurs. J’adore la résolution des problèmes. Nous suivons une méthode précise et efficace pour trouver rapidement une solution. Il faut faire preuve de flexibilité, cela apporte parfois du stress mais aussi une grande satisfaction. Il y a beaucoup d’échanges d’idées, d’entraide. Je m’entends très bien avec mes collègues et cela améliore également notre travail. »
« Un job de rêve pour un ingénieur »
Bruno en est à sa deuxième fonction dans le département peinture, après des détours au montage et à l’unité de production de la batterie. L’innovation est le moteur de son travail chez Audi.
« Nous sommes des pionniers. Depuis la transition électrique, nous sommes clairement entrés dans une nouvelle ère, où nous jouons les premiers rôles. Les voitures sont superbes, les technologies sont très évoluées, nous fabriquons notre propre batterie… L’évolution est phénoménale. Aujourd’hui, je suis de retour en peinture. Pour l’Audi Q8 e-tron, l’introduction de nouvelles couleurs a comme toujours représenté un grand défi. Il faut paramétrer, tester, observer, ajuster… afin d’obtenir un résultat parfait. La peinture est un élément important. C’est souvent la première chose qu’un client voit ou choisit pour sa voiture. Étant ingénieur de formation, travailler pour un grand constructeur me permet d’accéder à une foule de nouvelles technologies en permanence. Je ne ressens jamais de monotonie ! De plus, j’ai déjà eu l’occasion de bouger au sein de l’entreprise, d’élargir mes connaissances et mon réseau. C’est très enrichissant. »
« Le transport est un défi quotidien »
Cele travaille en fin de ligne. Autrement dit : dès que la voiture est prête, son équipe règle le transport vers la destination prévue. Une étape importante du processus, qui comporte son lot d’obstacles.
« Les possibilités en matière de transport ne sont pas toujours évidentes à prévoir. Quels sont les trains et les camions disponibles ? Cela demande beaucoup de réflexion, de discussions également avec les autres sites du groupe. Pouvons-nous combiner certains transports ? Le constat est encore plus flagrant depuis que nous mettons tout en œuvre pour rendre notre production la plus durable possible. Il faut tenir compte de la capacité du transport ferroviaire, ce n’est plus ‘’juste’’ prévoir un camion comme avant. C’est aussi ce qui rend le job passionnant. Je suis par ailleurs heureuse que l’accent soit mis sur la durabilité. Cela permet de combattre les préjugés sur l’usine automobile. Lorsque mon beau-frère a visité l’usine, il a été subjugué par ce qu’il a vu. C’est une évolution normale dans le monde actuel, mais il faut en être fier. »