Au travers de sa fondation environnementale, Audi soutient l’un des projets visionnaires de l’ONG Wilderness International. Ou comment rendre les recherches sur la forêt amazonienne encore plus durables, et aider à préserver à l’aide de drones le cœur battant de notre planète.
L’Amazonie péruvienne, qui recouvre 60% de la surface du pays et représente la deuxième plus grande partie de la forêt amazonienne après celle du Brésil, fait partie des trésors écologiques de notre planète. Victime de déforestation de la part de différents secteurs économiques plus ou moins légaux – aussi bien la sylviculture que la construction ou le minage, y compris par les garimpeiros, les orpailleurs clandestins qui se multiplient dans toute l’Amérique du Sud – elle voit jour après jour l’équilibre de sa flore et de sa faune mis en danger. Un risque majeur pour l’un des plus grands écosystèmes à l’échelle du globe, avec tout ce que cela implique comme répercussion sur notre climat. Sauvegarder l’Amazonie péruvienne est donc une mission cruciale à laquelle s’attellent de concert les communautés locales, les volontaires internationaux et les scientifiques. Soutenue par l’Audi Environmental Foundation, l’ONG Wilderness International chapeaute l’une de ces initiatives, Expedition Peru 2024.
© Eric Gatineau
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C’est dans le pays Andin que le laboratoire de robotique environnementale de l’Institut Fédéral de Technologie de l’Université de Zurich s’est lancé dans une cartographie inédite de la biodiversité. Grâce à des drones dédiés, dotés de capteurs et de senseurs spécifiques et capables d’analyses en temps réel, l’équipe scientifique peut établir un recensement précis et évolutif de la faune et de la flore présentes dans la canopée, à plusieurs mètres du sol. Au sommet des arbres, cet écosystème d’ordinaire inaccessible dévoile ses secrets, confirmant qu’il répond à des équilibres et à des cycles totalement différents. Pour piloter ces drones, alimenter les batteries et le matériel informatique, il faut bien évidemment de l’énergie. La mission scientifique devait jusqu’ici s’en remettre à des générateurs, peu écologiques, et transporter par la route le carburant nécessaire. Mais, depuis le printemps, grâce au soutien de l’Audi Environmental Foundation, ce temps est révolu. Ce sont désormais des systèmes photovoltaïques qui fournissent l’énergie nécessaire, avec également une capacité de stockage pour assurer l’autonomie lors des périodes pluvieuses. Au total, une économie de 3 500 litres de fuel sur l’année.
© Ju on the road
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